Les NFTs (non-fongibles tokens) sont une nouvelle forme de crypto-monnaie qui stocke des informations sur des actifs numériques uniques. Ils ont été créés pour résoudre le problème de la duplication des actifs numériques, ce qui les rend parfaits pour la représentation de biens rares tels que des œuvres d’art, des billets d’événements ou des terrains virtuels. Les NFTs sont stockés dans des portefeuilles numériques et peuvent être échangés sur des plateformes d’échange dédiées. Bien que les NFTs aient été créés dans le but de réduire l’impact environnemental des crypto-monnaies, ils sont en fait très énergivores. Le processus de création d’un NFT nécessite beaucoup d’énergie pour valider les transactions sur la chaîne de blocs et, une fois créés, les NFTs sont généralement stockés sur des serveurs énergivores. De plus, les échanges de NFTs peuvent générer des frais de transaction assez élevés, ce qui peut également avoir un impact sur l’environnement.
Les NFTs et le lourd bilan carbone de la Blockchain
La blockchain est une technologie qui a un impact important sur l’environnement. En effet, elle est extrêmement consommatrice en énergie et produit beaucoup de déchets. Les NFTs (non-fungible tokens) sont une application de la blockchain qui est particulièrement consommatrice en énergie. En effet, pour créer un NFT, il faut enregistrer chaque élément de l’image sur la blockchain, ce qui est extrêmement gourmand en énergie. De plus, les NFTs sont souvent créés à partir de matériaux non recyclables, ce qui ajoute au bilan carbone de la blockchain.
L’impact environnemental à la création d’un NFT et sa gestion
L’impact environnemental à la création d’un NFT et sa gestion est un sujet controversé. La plupart des gens s’accordent à dire que les NFTs ont un impact négatif sur l’environnement, car ils consomment une énorme quantité d’énergie. Cependant, il y a aussi des avantages à créer des NFTs. Par exemple, ils peuvent aider à réduire la pollution en Encourager les investissements dans les énergies renouvelables. Les NFTs sont une technologie relativement nouvelle et il n’y a pas encore de consensus sur la manière dont ils impactent l’environnement. Cependant, il est important de noter que les NFTs consomment une énorme quantité d’énergie lorsqu’ils sont créés. Selon une étude publiée en mars 2021, la création d’un seul NFT consomme environ 215 kilowatt-heures d’électricité, ce qui équivaut à la consommation d’électricité d’un foyer américain moyen pendant environ 21 jours. Cela signifie que si les NFTs deviennent populaires, ils pourraient avoir un impact significatif sur la consommation d’énergie et, par conséquent, sur l’environnement. Il y a cependant quelques avantages potentiels à créer des NFTs. Par exemple, les NFTs peuvent encourager les investissements dans les énergies renouvelables. Les NFTs sont généralement créés à partir d’énergies renouvelables, telles que l’énergie hydraulique, l’énergie éolienne ou l’énergie solaire. En encourageant les gens à investir dans ces énergies renouvelables, les NFTs peuvent indirectement aider à réduire la pollution. De plus, les NFTs peuvent aider à financer des projets environnementaux. Certaines entreprises créent des NFTs pour collecter des fonds pour des projets environnementaux, comme la conservation de la biodiversité ou la lutte contre la pollution. Enfin, les NFTs peuvent aider à sensibiliser le public à l’importance de l’environnement. Certains artistes créent des NFTs pour sensibiliser le public à des problèmes environnementaux, comme la pollution des océans ou la déforestation. Bien qu’il y ait quelques avantages potentiels à créer des NFTs, il est important de noter que les NFTs ont un impact négatif sur l’environnement. Les NFTs consomment une énorme quantité d’énergie et, si les NFTs deviennent populaires, ils pourraient avoir un impact significatif sur la consommation d’énergie et, par conséquent, sur l’environnement.
Le NFT vert, du greenwashing marketing
Selon une étude publiée par Carbon Tracker, l’impact environnemental des NFTs est de 120 kg de dioxyde de carbone par transaction. Cela représente l’équivalent de l’empreinte carbone d’un vol aller-retour Paris-New York. L’étude a été réalisée en analysant les données liées à l’utilisation d’énergie d’Ethereum, la blockchain la plus utilisée pour les NFTs. Ethereum est alimentée par des ordinateurs, qui consomment de l’électricité pour fonctionner. Or, l’électricité est produite en majorité à partir de combustibles fossiles. Cela explique pourquoi l’impact environnemental des NFTs est si élevé. Pour réduire cet impact, certains acteurs du marché des NFTs ont lancé des projets de « NFT verts ». Le principe est simple : les émissions de CO2 liées à la production d’un NFT sont compensées en investissant dans des projets de lutte contre le réchauffement climatique. Cela permet aux acheteurs d’un NFT de se dire qu’ils ne participent pas au réchauffement climatique.
Mais est-ce vraiment le cas ? Selon Carbon Tracker, la plupart des projets de « NFT verts » ne compensent que très peu des émissions de CO2 liées à la production d’un NFT. De plus, ces projets ne sont pas toujours fiables et transparents. Certains d’entre eux ne sont même pas réellement destinés à lutter contre le réchauffement climatique. Il s’agit en fait de « greenwashing », c’est-à-dire de marketing vert. Les acheteurs d’un NFT vert sont donc souvent trompés. Dans le contexte de l’urgence climatique, il est important de ne pas se laisser tromper par le greenwashing. Les NFTs ne sont pas une solution pour lutter contre le réchauffement climatique. Au contraire, ils y participent activement. Si vous souhaitez lutter contre le réchauffement climatique, il vaut mieux investir dans des projets concrets et fiables, et ne pas acheter de NFTs.